Sur la base des expériences et des attentes de nos clients, nous avons récemment pu constater un changement vis-à-vis des attentes des entreprises en termes de plateforme bancaire digitale de nouvelle génération. Il ne s'agit plus uniquement de fournir aux clients un ensemble de fonctionnalités (ce qui reste bien évidemment important), mais d'aller plus loin – les entreprises exigent davantage de contrôle sur la manière et le moment où le développement est effectué, et s'appuyent sur les services informatiques internes pour fournir des solutions fonctionnelles.
Parallèlement, plusieurs clients ont réalisé que les solutions low-code ne répondaient pas à tous les scénarios qu'ils avaient en tête, montrant ainsi les limites qui sont apparues bien après que des présentations colorées aient été faites et que les solutions aient déjà été installées. Les customisations ont commencé à s’accumuler, de même que la maintenance coûteuse. Les entreprises souhaitaient davantage s’appuyer sur les équipes informatiques internes, espérant parfois qu'elles créent des plateformes numériques à partir de zéro. Cependant, elles se sont souvent heurtées à la réponse selon laquelle cela nécessiterait des années de travail et des milliers de jours-hommes dépensés, sans parler de tous les risques associés à une telle entreprise.
Nous travaillons avec beaucoup de ces clients depuis des décennies. En nous basant sur une compréhension approfondie de leurs besoins, associée aux nouvelles attentes placées sur les départements informatiques en pleine croissance, nous avons constaté le besoin évident d'une nouvelle type de plateforme bancaire numérique. Une plateforme qui accélérerait le développement interne au sein des banques, sans les limites de ses homologues low-code – tel était l'objectif ambitieusement fixé pour Comarch Open Platform, donnant le coup d'envoi de la nouvelle génération de plateformes d'expérience numérique.
Bien sûr, la mise en œuvre a été assaillie de nombreux défis. Comment assurer la cohérence entre les micro-services formant la plateforme pour différents scénarios d’affaires ? Quels outils utiliser pour obtenir des performances optimales dans le cadre d'opérations à haut rendement ? Comment faciliter l'intégration avec les systèmes existants ? Et en fin de compte – comment garantir la meilleure expérience développeur possible ?
Enfin, il y a l'aspect de la propriété. Les fonctionnalités numériques étant souvent une source d'avantage commercial, il serait préjudiciable de voir les concurrents avoir accès aux mêmes développements à des coûts marginaux. Heureusement, vu que Comarch Open Platform permet un développement piloté par la banque, on part du principe que les droits de propriété intellectuelle restent acquis par la banque, ce qui permet aux entreprises de conserver tous les avantages qui y sont liés.
De plus, étant donné que l'architecture est basée sur des microservices et des micro-frontends, il est naturel que le système puisse être entretenu par plusieurs équipes, y compris celles composées exclusivement du service informatique de la banque. Réduisant ainsi la dépendance à l'égard du fournisseur, permettant en outre une réduction du coût total de propriété.
